Au village de Rapcha, l’association ANUVAM continue la solidarité et la reconstruction avec persévérance et efficacité.

Une bonne participation à l’AG, une situation financière saine qui permet de s’engager dans de nouveaux projets et un rapport d’activité 2017/2018 positif démontrent le dynamisme de notre association. Elle a passé un cap décisif en mars 2018 avec le financement d’une sixième maison pour une famille de villageois très démunie reconstruite selon le procédé parasismique avec des matériaux locaux mis au point par notre partenaire technique CAPA.

Ce bon résultat renforce notre crédibilité dans la communauté et auprès des responsables locaux récemment élus. L’AG a pu étudier les demandes d’aide formulées par le nouveau maire Asherman Magar, bien connu de notre association qui a pu ainsi faire connaître les priorités de la communauté villageoise pour consolider le développement et réduire les graves inégalités internes.

Une prochaine étape à l’automne 2018 sera l’édition en anglais et en népali d’un manuel méthodologique avec croquis sur les techniques de construction parasismique conçu par CAPA qui sera le support à la formation dispensée aux ouvriers du bâtiment népalais qui acquièrent ainsi des compétences nouvelles et complètent leur expérience. Cette contribution à la maîtrise technique dans le secteur du bâtiment est un apport significatif de notre association à l’économie locale.

De nos échanges à l’AG il ressort quatre types d’engagement pour l’année 2018/19 :

  • la poursuite du financement des médicaments pour le dispensaire qui a une activité régulière avec la présence de deux aides soignantes ,
  • le soutien financier à l’éducation par la prise en charge du salaire annuel du professeur de Science à l’école secondaire de Basakhali,
  • l’engagement sur la fin des travaux d’adduction d’eau dans deux hameaux après une étude avec devis par les techniciens déjà impliqués dans ce chantier, pour cela l’association a provisionné 10000 euros cette année,
  • La mise en chantier de trois maisons selon le procédé parasismique pour répondre à l’enquête réalisée par la communauté locale, d’un grave problème de mal logement de plusieurs familles très démunies (veuves, personnes handicapées, personnes âgés sans ressource et sans force de travail pour construire par eux-mêmes).
  • Faute de matériaux de récupération car ces familles vivent dans des abris ou cabanes de bambou, la première étape en 2018 consiste à financer l’achat du bois qu’il faut faire sécher pendant plusieurs mois et les pierres, l’association finance le coupage et le stockage du bois et des pierres pour un montant de 2000 euros par maison. Ensuite début 2019 sera programmée la construction des maisons pour un montant de 4000 euros chacune.
  • Pour 2018/19 l’association s’engage pour un montant de 18 000 euros dans la construction de trois maisons consolidant ainsi l’expérience acquise des techniciens du bâtiment et mettant à profit la formation grâce au manuel méthodologique.

Enfin l’association a procédé à une révision de ses statuts et élaboré une charte pour définir des relations de confiance réciproque avec ses partenaires.

Pour le bureau, la présidente

Evelyne Pichenot